La surface postérieure de l’iris, en face du cristallin (+), est bordée d’un épithélium pigmenté (E) formé de deux couches de cellules qu’on ne peut distinguer l’une de l’autre sur la présente photo.

Sur sa face superficielle ou interne l’épithélium est composé d’une couche de grandes cellules pigmentées. En dessous de cette couche superficielle les cellules épithéliales sont plus petites et leur cytoplasme périnucléaire contient moins de granules de mélanine. De plus, ces dernières cellules possèdent de longs prologements fusiformes non-pigmentés. Sous l’épithélium des faisceaux de ces prolongements contractiles sont disposés radialements. Ils forment le muscle dilatateur de la pupille. Les éléments de ce muscle dilatateur ne sont pas distincts sur la présente coupe mais sont visibles dans la figure 18.17 où ils forment une couche acidophile distincte sous l’épithélium pigmenté.

Dans le tissue conjonctif lâche de l’iris (*) on note la présence d’un autre groupe de cellules musculaires lisses (M). Ce sont celles qui appartiennent au muscle constricteur de la pupille. Ce muscle, vu ici en coupe transversale, forme un anneau applati près du rebord de l’iris.

La surface antérieure de l’iris n’est pas couverte d’un épithélium continu mais est composée d’une couche discontinue de cellules conjonctive (flèches).

Coloration: H–­­É
Grossissement: ×250